En 1905, M. du TEMPS, habitant Beauvoir-sur-Niort , disait « qu’il possédait tous les papiers de la vieille seigneurie de la Chesnelière depuis le XIVème siècle ». Mais aujourd’hui ces archives sont introuvables. Elles permettraient sans aucun doute d’écrire l’histoire de cette bâtisse.
« Les seuls éléments dont on dispose sont les aveux rendus à Vouvant conservés aux Archives de la Vienne. La Chesnelière (peut-être autrefois « Chaignelière…) , était un fief assez important. Il avait droit de moyenne et de basse justice et devait rendre foi et hommage à Vouvant… » d’après Guy de Raigniac.
* aveu = acte par lequel un seigneur reconnaissait quelqu’un pour vassal, ou un vassal, quelqu’un pour seigneur. L’aveu était accompagné à partir du XIème siècle du dénombrement ou acte décrivant le contenu du fief . ( dict. Larousse)
Le plus ancien aveu a été rendu par Guillaume JOUBERT, seigneur de la Chesnelière en 1360. En 1484 apparaissent les MARCHAND que l’on va trouver à la Chesnelière pendant un siècle et demi. En 1649, la Chesnelière est vendue à Pierre FRANCOIS, seigneur du TEMPS, conseiller du Roi et Maire de Fontenay-le-Comte. Puis il la lègue à sa fille Marguerite qui épouse en 1669 Jacques GENTET, écuyer, seigneur de l’Ousche. Ils y habitent ainsi que leurs descendants jusqu’à la Révolution. Le dernier GENTET de la Chesnelière mourut en 1851, laissant deux filles. L’aînée qui possédait le logis le légua en 1888 à son neveu Marie-Auguste Benjamin Augier de LAJALLET qui avait épousé en 1870 Marie Hélène François du TEMPS. Leur descendante, Marie Augier de LAJALLET épouse Jacques MEUNIER ; ils eurent quatre enfants : Marie-Thérèse, Henri, Bernadette et Yannick…
Sources : De châteaux en logis de Guy de Raigniac
Cette vieille demeure fut transformée en ferme, et c’est en 1938 que la famille Châtellier vint s’y établir . Trois générations déjà y ont vécu et travaillé … Pour quelques uns d’entre nous, ces murs abritent de beaux souvenirs de vacances …